Ancien ministre de l'intérieur du Sénégal et membre du Parti Démocratique Sénégalais, Cheikh Sadibou Fall est d'avis que Karim Wade gagnerait à vite se présenter aux Sénégalais et qu'il déroule dès à présent son programme de candidat. Il estime que la volonté de Wade-fils de rentrer est sans ambages du fait que même dans ses déclarations, il a changé sa façon de parler. Désormais, dit-il, Karim ne dit plus '' je vais arriver '' mais '' je suis en route. '' Cheikh Sadibou Fall de confier que l'État du Sénégal est en train, toutefois, de remuer ciel et terre pour dissuader ce dernier de satisfaire à cette exigence.
'' Non si je vous disais que je connais la date du retour de Karim Wade, je vous mentirais. Je ne peux jouer à ce jeu là '' précise d'emblée l'invité du Grand Jury de ce dimanche. L'ancien ministre de la République de poursuivre. ''C'est Karim Wade qui a été choisi pour être notre candidat à la présidentielle de 2018. Ce qu'il faut dire c'est que les réactions du pouvoir prouvent qu'ils sont en train de tout faire pour que Karim Wade ne revienne pas ''. Il donnera comme exemples les dernières sorties du ministre de l'intérieur et de son homologue de la justice. Pour lui, celle d'Ismaïla Madior Fall est une manière voilée de montrer au Conseil constitutionnel la voie à suivre. Il utilise ici le mot '' directive ''.
Tour de même, martèle Cheikh Sadibou Fall, Karim Wade devra braver les menaces. '' Nous sommes confiants que Karim Wade va respecter ses engagements. J'y crois, même si l'État est en train de mettre en place des obstacles pour empêcher son retour. L'obstacle majeur c'est le problème de l'amende portant sur 138 milliards qui ne repose sur rien. Et cela a été fait à dessein. Ils ont fait le tour du monde pour voir où Karim a planqué de l'argent, mais ils n'ont rien trouvé. On fera face à la situation évidemment...Il est temps qu'il soit là. On ne peut pas mener un combat en étant absent du pays. C'est un combat politique et un combat politique comporte des risques. ''
Interpellé sur l'absence de son candidat des listes électorales pour reprendre les termes du ministre de l'intérieur, Cheikh Sadibou Fall parlera d'aberration. '' Son inscription est valide. Il a rempli les formalités. Il a reçu son récépissé. Le pouvoir panique''. Le responsable politique d'écarter le recours à une nouvelle candidature pour juguler l'invalidation de celle de Wade-fils. Pour lui, '' ce n'est même pas raisonnable ''.
Relativement à la vague de protestations notées chez l'opposition, l'ancien ambassadeur du Sénégal en Italie rassure et promet. '' Notre problème n'est pas de mettre le chaos dans ce pays. L'État réprime. Il y'a des problèmes partout. Nous sortirons, même si nous ne sommes que deux, pour dire non à un pouvoir qui assassine la démocratie! ''
En tant que ministre libéral de la pêche, Cheikh Sadibou Fall ne manquera de regretter la mort de pêcheurs Saint-Louisiens et la signature d'accords entre Dakar et Nouakchott sans que le pêcheur Sénégalais n'ait été associé. ''Le Sénégal doit d'abord écouter les acteurs de la pêche ''. À l'en croire un ministre ne doit pas signer des conventions sans prendre langue avec les acteurs du secteur. Il déplorera le fait que le Président Macky Sall ait choisi de se déplacer sur la Mauritanie alors que c'est à son homologue qu'il revenait l'obligation de venir présenter ses condoléances.
Il regrettera, par la même occasion, la vague d'assassinats de Sénégalais en Italie où il a été ambassadeur, dénonçant l'absence de politique de fixation des populations au niveau des pays africains de manière générale.
'' Non si je vous disais que je connais la date du retour de Karim Wade, je vous mentirais. Je ne peux jouer à ce jeu là '' précise d'emblée l'invité du Grand Jury de ce dimanche. L'ancien ministre de la République de poursuivre. ''C'est Karim Wade qui a été choisi pour être notre candidat à la présidentielle de 2018. Ce qu'il faut dire c'est que les réactions du pouvoir prouvent qu'ils sont en train de tout faire pour que Karim Wade ne revienne pas ''. Il donnera comme exemples les dernières sorties du ministre de l'intérieur et de son homologue de la justice. Pour lui, celle d'Ismaïla Madior Fall est une manière voilée de montrer au Conseil constitutionnel la voie à suivre. Il utilise ici le mot '' directive ''.
Tour de même, martèle Cheikh Sadibou Fall, Karim Wade devra braver les menaces. '' Nous sommes confiants que Karim Wade va respecter ses engagements. J'y crois, même si l'État est en train de mettre en place des obstacles pour empêcher son retour. L'obstacle majeur c'est le problème de l'amende portant sur 138 milliards qui ne repose sur rien. Et cela a été fait à dessein. Ils ont fait le tour du monde pour voir où Karim a planqué de l'argent, mais ils n'ont rien trouvé. On fera face à la situation évidemment...Il est temps qu'il soit là. On ne peut pas mener un combat en étant absent du pays. C'est un combat politique et un combat politique comporte des risques. ''
Interpellé sur l'absence de son candidat des listes électorales pour reprendre les termes du ministre de l'intérieur, Cheikh Sadibou Fall parlera d'aberration. '' Son inscription est valide. Il a rempli les formalités. Il a reçu son récépissé. Le pouvoir panique''. Le responsable politique d'écarter le recours à une nouvelle candidature pour juguler l'invalidation de celle de Wade-fils. Pour lui, '' ce n'est même pas raisonnable ''.
Relativement à la vague de protestations notées chez l'opposition, l'ancien ambassadeur du Sénégal en Italie rassure et promet. '' Notre problème n'est pas de mettre le chaos dans ce pays. L'État réprime. Il y'a des problèmes partout. Nous sortirons, même si nous ne sommes que deux, pour dire non à un pouvoir qui assassine la démocratie! ''
En tant que ministre libéral de la pêche, Cheikh Sadibou Fall ne manquera de regretter la mort de pêcheurs Saint-Louisiens et la signature d'accords entre Dakar et Nouakchott sans que le pêcheur Sénégalais n'ait été associé. ''Le Sénégal doit d'abord écouter les acteurs de la pêche ''. À l'en croire un ministre ne doit pas signer des conventions sans prendre langue avec les acteurs du secteur. Il déplorera le fait que le Président Macky Sall ait choisi de se déplacer sur la Mauritanie alors que c'est à son homologue qu'il revenait l'obligation de venir présenter ses condoléances.
Il regrettera, par la même occasion, la vague d'assassinats de Sénégalais en Italie où il a été ambassadeur, dénonçant l'absence de politique de fixation des populations au niveau des pays africains de manière générale.
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